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1. Épitaphe de Diognetos et de Diodelos de Rhamnous

 

 Musée du Louvre, inv. MND 2213; Musée National de Varsovie, Département de l’Art antique, inv. 143389.

Lieu et contexte de la découverte inconnus. Initialement dans la collection Fauvel, puis dans le fonds Choiseul-Gouffier d’ou, avant 1828, le monument passe au Louvre. Propriété du Louvre, depuis 1960 en dépôt au Musée National de Varsovie.

Marbre pentelique. Stele a fronton, h. 99 cm, l. 51 cm, ép. 11,5 cm. Surface de la pierre corrodée, nombreuses breches. Deux colonnes aux chapiteaux en forme de simple abacus surmontees d’un bas fronton avec petits acroteres latéraux tres endommagés. Entre les colonnes, dans un creux profond, deux figures d’hommes en haut-relief, debout, se serrant la main. Inscription gravee sur l’architrave au-dessus du relief. Lettres carrées, apices a peine signales. Au XIXe s. les lettres furent peintes en rouge. Dans le nu, la haste droite plus courte que la gauche; dans le mu et le sigma, les traits extérieurs obliques. H. des lettres: 1,0 - 1,7 cm.

  1.  D’apres la pierre dans la collection Choiseul-Gouffier, L. J. J. Dubois, Catalogue d’antiquités ... formant la collection de ... Choiseul-Gouffier, Paris 1818, p. 47, no 129.

  2.  D’apres la pierre au Louvre, M. de Clarac, Musée de sculpture antique et moderne. Inscriptions grecques et romaines du Musée Royal du Louvre, Paris 1839, pl. XXIII; cf. M. de Clarac, Musée de sculpture antique et moderne ou description historique ..., Paris 1828-30, no 298, pl. 152, et tome II,2nde partie, Paris 1841, p. 875, no 458 (A. Boeckh, CIG I 761).

  3. D’apres la pierre au Louvre, W. Froehner, Musée Impérial du Louvre. Les inscriptions grecques, Paris 1865, p. 272, no 184 (S. A. Koumanoudes, 'Attikh\j 'Epigrafai\ 'Epitu//bioi, Athenes 1871, no 1089).

  4. D’apres l’estampage de P. Foucart, Koehler, IG II1 2526 (A. Conze, Die Attischen Grabreliefs II, Berlin 1900, p. 215, no 1012; cf. vol. IV, Nachträge, sous no 1012; J. Kirchner, IG II-III2 7343; C. W. Clairmont, Classical Attic Tombstones II, Kilchberg 1993, p. 166, no 2.224, phot.)

  5. D’apres la pierre au Musée National de Varsovie, M. L. Bernhard, Sztuka staro¿ytna z Muzeum Luwru. Muzeum Narodowe w Warszawie. Galeria Sztuki Staro¿ytnej, Warszawa 1960, p. 45, no 120, pl. XXIV.

Cf.

  1. M. de Clarac, Description du Musée Royal des antiques du Louvre, Paris 1830, p. 213, no 554, (description de la stele).

  2. J. Kirchner, Prosopographia Attica I, Berlin 1901, nos. 3868,3882.

  3. J. Pouilloux, La forteresse de Rhamnonte (Étude de topographie et d’histoire) [= Bibliotheque des Écoles Françaises d’Athenes et de Rome 179], Paris 1954, p. 172, s.vv. Dio//gnhtoj, Dio/dhloj.

  4.  A. £ajtar, ZPE 125,1999, p. 152, no 1 (bibliographie).

 400-350 av. J.-C., d’apres le style et la prosopographie.

                                                                                     

Dio/gnhtoj  (Ramno/sioj, Dio/dhloj  Ramno/s?[ioj].

 Chez Dubois seulement DI . . NHTOS RAMNOSIOS, Dio/dhmoj Boeckh, Di[o/g]nhtoj, D[io/]dhloj Koehler

 Diognetos du deme de Rhamnous, Diodelos du deme de Rhamnous.

Selon toute vraisemblance, il s’agit d’une stele funeraire de deux hommes. L’inscription fut executee a la mort du dernier, mais nous sommes dans l’impossibilite de dire duquel des deux.

Les hommes nommes dans l’inscription sont sans doute apparentes (pere et fils, deux freres). On observera que tous deux portent un nom theophore, issu de celui de Zeus. La coutume en vertu de laquelle on faisait partager aux membres d’une meme famille des noms proches par la consonance ou la signification fut en effet tres repandue dans l’Antiquite; a ce sujet voir p.ex. L. Robert, Hellenica IX [1960], p. 66, richement exemplifie; id., Rev. Phil. 33 (85),1959, p. 229, n. 4 = Op. Min. V, p. 259; id., Noms indigenes, p. 164 et 193; J. et L. Robert, Bull. épigr. 1958,178; 1966,492; O. Masson, Mus. Helv. 43,1986, p. 250 = Onom. Gr. Sél. II, p. 485.

Selon J. Kirchner, Prosopogr. Attica I, nos. 3868-70, un certain Dio/gnhtoj Fru//nwnoj (Ramnou/sioj, éphebe du temps de Philippe de Macédoine (Demosth. 19,230) et grammateu/j a Athenes en 324/3 av. J.-C., était le petit-fils de Diognetos de la stele ici presentee. Ce fait permet de dater l’inscription de la premiere moitie du IVe s. av. J. -C.

[A£]

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Last update: 27-01-2003                                                                                                                                                                                      Designed by Alfred Twardecki

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